Le cabinet du Premier ministre Di Rupo a également été hacké

(Belga) Le cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo a également subi une intrusion informatique il y a quelques mois, révèlent vendredi les journaux L’Echo et De Tijd, qui indiquent par ailleurs que le hacker qui a sévi chez Belgacom aurait également sévi chez un opérateur britannique.

« Lors d’un contrôle de routine du réseau il s’est avéré qu’il y avait des problèmes. Un contrôle supplémentaire a dès lors été réalisé. Je ne connais pas les détails, mais il n’est pas exclu que des programmes pirates aient été découverts, qui auraient été placés par des puissances étrangères », indique le porte-parole du Premier ministre. Le cabinet du Premier ministre a subi un sérieuse intrusion il y a quelques mois et des soupçons pèsent sur la Chine, qui aurait installé des logiciels à des fins d’espionnage, selon les deux quotidiens. La Chine serait également à l’origine du piratage (« hacking ») des Affaires étrangères, ajoutent L’Echo et De Tijd. Le cabinet d’Elio Di Rupo n’a pas porté plainte auprès de la justice, contrairement aux Affaires étrangères et à l’entreprise de télécommunications Belgacom. « Nous avons résolu le problème. Les mesures de sécurité ont été renforcées, il y a maintenant un contrôle stricte », indique-t-on au cabinet. Par ailleurs, selon des informations recoupées au coeur de l’enquête sur Belgacom, il semble que le hacker qui s’est introduit dans le système informatique interne de l’entreprise se soit également introduit dans l’infrastructure d’un opérateur britannique. Les deux cyber-attaques renvoient en effet à la même adresse IP, adresse qui serait hébergée en Malaisie ou Indonésie. (Belga)

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