Le Belge se sent légèrement plus en sécurité sur la route

(Belga) Les différents usagers de la route se sentaient en 2013 légèrement plus en sécurité qu’en 2012, selon le sondage annuel effectué par l’IBSR (Institut belge pour la sécurité routière) autour de l’insécurité routière. D’après l’enquête, une personne sur cinq connaît quelqu’un dans son entourage direct qui a été impliqué dans un accident mortel sur la route.

Par catégorie, le sentiment de chacun des usagers s’est amélioré en un an à l’exception des motocyclistes. Ce constat n’est pas surprenant « quand on sait que pour eux le risque d’accident mortel par kilomètre parcouru est vingt fois supérieur à une personne qui se déplace en voiture », a indiqué le secrétaire d’État à la Mobilité, Melchior Wathelet, qui assistait lundi à Bruxelles à la présentation des résultats de cette enquête réalisée auprès de 2.100 personnes. Il relève également que le piéton a le sentiment de se sentir plus en sécurité que l’usager d’un deux-roues car contrairement à ce dernier, il bénéficie, pour se déplacer, d’une infrastructure propre (trottoirs…). Quant au mode de déplacement utilisé, si la voiture reste le moyen le plus populaire, les marcheurs gagnent du terrain: 12% des usagers sondés affirmaient se déplacer en 2013 le plus souvent à pied l’an dernier contre 8% en 2012. L’IBSR note aussi le succès croissant du vélo électrique, un usager sur cent y ayant recours comme moyen de transport principal. C’est surtout parmi les seniors flamands que ce nouveau mode est le plus populaire. Interrogés sur les principales causes d’insécurité routière, les Belges énumèrent la vitesse, les problèmes d’infrastructure et le style de conduite des usagers. Enfin, les excès de vitesse et la conduite sous influence de l’alcool constituent de manière globale une tendance plus masculine. Les hommes sont en effet 26,5% en moyenne à reconnaître conduire plusieurs fois par semaine au-delà de la limite de vitesse autorisée, contre 12,4% chez les femmes, et ils sont 35% en moyenne à avouer rouler en état d’ébriété contre 19% pour la gent féminine. Les jeunes femmes étaient cependant plus nombreuses à reconnaître qu’elles conduisent en état d’ébriété (28% pour les 16-24 ans) et qu’elles téléphonent en conduisant (28% pour les 25-34 ans). (Belga)

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