Lancement d’une étude nationale visant à améliorer le dépistage du diabète gestationnel

(Belga) Six hôpitaux belges unissent leurs forces pour recueillir, pendant trois ans, les données de 2.500 femmes enceintes. L’objectif de l’étude est d’améliorer le dépistage du diabète gestationnel. Il n’existe pas, en Belgique, de données précises sur le nombre de femmes souffrant de ce type de diabète, selon un communiqué de l’hôpital universitaire de Louvain qui coordonne l’étude.

Près de 135.000 femmes tombent enceintes chaque année en Belgique. Entre 5 et 10% d’entre elles sont confrontées à un taux de glycémie trop élevé au cours de la grossesse. Le diabète gestationnel augmente le risque de complications, tant pour la mère que pour l’enfant. A l’heure actuelle, il existe de nombreux modes de dépistage dans les hôpitaux et il n’y a aucun consensus sur la manière dont ces tests doivent être interprétés. L’étude belge (BEDIP-N) vise à minimiser ce flou en dépistant à temps le diabète au cours de la grossesse. Pour ce faire, les équipes recueilleront pendant trois ans les données de 2.500 femmes enceintes. Une attention particulière sera accordée aux groupes à haut risque, à savoir les femmes d’origine non européenne et les femmes de statut socio-économique faible L’étude BEDIP-N est le résultat d’une collaboration unique entre six hôpitaux : l’UZ Leuven, l’UZA (Anvers), Imelda Bonheiden, OLV-Aalst site Aalst, OLV-Aalst site Asse et la clinique Saint-Jean Bruxelles, le tout sous la coordination de l’UZ Leuven. Les premiers résultats seront connus début 2017. (Belga)

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