La suie contribue plus au réchauffement qu’estimé, selon une étude

(Belga) La suie, des particules de carbone provenant de la combustion d’hydrocarbure, de charbon et de bois, contribue beaucoup plus qu’estimé jusqu’alors au réchauffement climatique, selon une nouvelle estimation publiée mardi aux Etats-Unis.

Ainsi la suie est le second plus important facteur du réchauffement de l’atmosphère après le dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre, conclut cette recherche effectuée par 31 scientifiques et parue dans la version en ligne de la revue américaine Geophysical Research-Atmospheres. Cette nouvelle estimation basée sur de nouveaux modèles ordinateur, double l’impact de la suie sur le réchauffement comparativement à celle avancée par le GIEC, le groupe d’experts de l’ONU sur le climat, publiée en 2007. Ces experts ont pris en compte pour cette nouvelle estimation des mesures de l’accumulation de suie dans l’atmosphère et la quantité de chaleur du soleil que ces particules absorbent. La suie reste dans l’atmosphère de une semaine à dix jours ce qui permettrait d’avoir rapidement un impact sur le réchauffement en réduisant les quantités émises. En revanche agir sur le réchauffement en réduisant les émissions de CO2 prendrait très longtemps vu l’accumulation de ce gaz dans l’atmosphère où il peut persister pendant des décennies. (NLE)

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