La Stib réduira ses émissions de CO2 de 40% et doublera son offre de transport d’ici 2030

(Belga) La société de transports en commun bruxellois s’est engagée à diminuer de 40% ses émissions de CO2 d’ici à 2030, tout en doublant son offre de transport, a indiqué mardi l’entreprise lors d’une conférence de presse. Ces améliorations environnementales seront notamment possibles grâce à la généralisation du système de récupération d’énergie générée lors du freinage pour l’éclairage, les escalators ou encore la circulation d’autres rames.

Pour chiffrer ces objectifs, la Stib a établi un état des lieux de ses émissions en 2010, réalisé une projection à l’horizon 2030 et défini trois scénarios: minimal, intermédiaire et maximal. Ce dernier prévoit la mise en place de 55 actions concrètes axées sur l’innovation et la durabilité. L’on souligne notamment l’acquisition de nouveaux bus hybrides en 2017 et l’évolution progressive vers des bus électriques. La Stib étudie également un système permettant aux chauffeurs d’adopter une conduite plus écologique. Le renouvellement de la flotte de trams, la multiplication des sites propres, le déploiement du métro automatique ainsi que la généralisation du système de récupération d’énergie de freinage devraient également avoir un impact considérable sur les émissions de CO2. Cette stratégie, « également bénéfique pour la santé financière de l’entreprise », a souligné le CEO de la Stib, Brieuc de Meeûs, s’inscrit dans le cadre du projet européen « Ticket to Kyoto ». Lancé en 2010 par cinq sociétés de transports en commun européennes (GMPTE à Manchester, RATP à Paris, moBiel à Bielefeld, RET à Rotterdam et Stib), il vise à réduire les émissions de CO2 des transports publics. (Belga)

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