La Stib affirme qu’elle n’impose pas de quota de PV à ses agents

(Belga) La direction de la Stib a affirmé dans un communiqué qu’elle n’imposait pas de quota de procès-verbaux à ses agents, réagissant à une information publiée vendredi par La Dernière Heure.

« On ne peut pas reprocher à la Stib de lutter contre les fraudeurs. C’est une question d’équité sociale entre ceux qui paient et ceux qui ne paient pas », se défend la Stib. Mais « il n’a jamais été question de quota de procès-verbaux à dresser par jour et par agent ». La Dernière Heure avançait vendredi que la Stib exigerait de ses contrôleurs qu’ils dressent au minimum dix procès-verbaux par jour, une pratique examinée actuellement par le Comité P, le Comité permanent de contrôle des services de police. La fixation de ce quota de P-V est attestée par un récent courriel envoyé le 18 octobre dernier aux chefs des équipes de contrôleurs de la Stib, indique le quotidien. D’après la direction de la société bruxelloise de transports publics, la Stib a enregistré en 2011 un taux de fraude apparent de 3%. Ce taux représente le rapport entre le nombre de personnes contrôlées et le nombre de PV dressés. « Le manque à gagner est estimé à 7 millions d’euros. Or, on sait que le taux de fraude réelle est bien plus élevé. Sur base des enquêtes réalisées, il oscille autour des 15%, soit un manque à gagner de plus de 30 millions par an », conclut le communiqué. (MUA)

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