La SNCB, unique interlocuteur du voyageur, le statut du cheminot préservé

(Belga) Le Comité ministériel restreint a marqué son accord mercredi sur la réforme du chemin de fer belge proposée par le ministre des Entreprises publiques Paul Magnette. Unique interlocuteur de la SNCB, le voyageur se trouve « au centre » de cette réforme qui laisse à Infrabel la responsabilité de gérer le réseau ferroviaire.

Alors que la CGSP est restée hostile à cette proposition de réforme, le ministre a appelé les syndicats à une réunion ce mercredi soir pour entamer une concertation sur sa mise en oeuvre qui sera effective le 1er janvier 2014. « Tout le monde devra être le plus constructif possible afin d’avancer rapidement », a indiqué le Premier ministre Elio Di Rupo, soulignant que « des centaines de milliers de voyageurs » attendent que la qualité du service s’améliore. Le statut des travailleurs du chemin de fer sera maintenu. Une filiale conjointe de la SNCB et d’Infrabel, HR-RAIL, sera responsable de la gestion du personnel. « Il n’y aura ni perte d’emploi ni perte de salaire », a assuré Paul Magnette. Selon la décision du Comité restreint, la dette du chemin de fer sera répartie dans « le respect de la législation européenne en matière d’aides d’Etat », « sans répercussions sur les comptes de l’Etat », en tenant compte d’une « limitation » de son « volume total » et moyennant « la garantie de la viabilité économique de chaque entité ». La réforme sera sur la table du Conseil des ministres vendredi, après quoi plus rien ne devrait retenir Paul Magnette, attendu à Charleroi comme bourgmestre de la ville. (OLIVIER VIN)

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