La sécurité hors site nucléaire doit être améliorée

(Belga) La communication entre les responsables du nucléaire fonctionne bien en Europe, mais il faut encore améliorer la préparation à une crise éventuelle en dehors des sites nucléaires. C’est en substance la conclusion du président de la Conférence dédiée à la sûreté nucléaire, Andrej Stritar. La conférence s’est déroulée mardi et mercredi à Bruxelles. Son but a été d’établir le bilan de la sûreté nucléaire sur le Vieux continent, deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, et de fixer les normes de sécurité pour le futur.

Andrej Stritar a conclu la conférence dédiée à la sûreté nucléaire mercredi. Il s’est félicité des avancées de ces deux dernières années. « Après la première année où nous avons fait les stress tests, on commence à y voir plus clair. On a enregistré des progrès. On voit qu’on s’améliore continuellement. » Si les résultats de sécurité nucléaire en Europe sont bons, c’est, selon Andrej Stritar, grâce « au travail des institutions internationales qui sont de plus en plus coordonnées. Si un problème intervient au niveau national, c’est pris en charge rapidement. L’échange entre les différents acteurs est de plus en plus intense. » L’idée de la mise en place d’une politique commune est toujours là, mais ne reste encore, à ce stade, qu’une idée. Hartmut Klonk, président du groupe de travail sur la sûreté nucléaire de l’ENSREG (European Nuclear Safety Regulators’ Group) l’a d’ailleurs précisé: « Il est quasiment impossible d’harmoniser les normes de sécurité au niveau européen, c’est ce qui en fait un grand défi ». La Conférence était organisée par l’ENSREG et la Commission européenne. (Belga)

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