La Sabam exige des « droits totalement impayables », selon Tomorrowland

(Belga) « Des droits extravagants et extrêmement élevés, qui sont simplement impayables ». C’est ainsi que l’organisateur du festival de musique électronique Tomorrowland résume, dans un communiqué de presse envoyé mardi, le conflit qui l’oppose à la Sabam.

ID&T, organisateur de Tomorrowland, et la Sabam, société belge de perception et gestion de droits d’auteur, sont actuellement opposés devant la justice, selon une information révélée mardi matin par le quotidien flamand De Tijd. « Il existe en effet depuis un certain temps une ‘dispute’ entre ID&T et la Sabam, au sujet des droits d’auteur à payer », indique le communiqué, en réaction à la révélation du conflit. Selon ID&T, la Sabam « veut prélever d’importants pourcentages sans tenir compte de la note de frais déjà très lourde qu’un tel événement implique. Les gains sont largement surestimés, avec pour conséquence que des droits extravagants et extrêmement élevés nous sont demandés, droits que nous sommes incapables de payer », note l’organisateur. Le tribunal devrait se prononcer d’ici à la fin de l’année 2014, selon les propos de Caroline Curtis, avocate de Tomorrowland, qui tient à préciser que « ID&T a déjà payé de très gros montants ». Le festival conteste le montant réclamé par la Sabam pour sa dernière édition. Le conflit avait toutefois débuté en 2010, au moment où la société de droits d’auteur aurait remarqué une distorsion entre le nombre d’entrées réel de l’événement et celui sur lequel ID&T s’était basé pour payer la Sabam. (Belga)

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