« La responsabilité première de la sécurité nucléaire incombe à l’Etat »

(Belga) « La responsabilité première de la conception, de la mise en oeuvre et du maintien de la sécurité nucléaire incombe à l’Etat », a affirmé mardi Elio Di Rupo, dans une intervention prononcée lors du deuxième jour du Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye.

La Belgique, qui s’inscrit « totalement dans la lutte contre le terrorisme et contre le terrorisme nucléaire », soutient également le concept « d’architecture internationale de sécurité nucléaire renforcée pour autant qu’il distingue clairement les instruments juridiques contraignants, les guidances internationales et les engagements politiques », a assuré le Premier ministre. Mardi matin, 32 Etats, dont la Belgique, ont rejoint l’initiative lancée par les pays organisateurs des 3 Sommets sur la sécurité nucléaire (Etats-Unis, Corée du Sud et Pays-Bas), visant à renforcer la coopération internationale en la matière. Ensemble, ces 35 Etats ont notamment décidé d’appliquer des standards internationaux en transposant dans leur législation nationale les lignes de conduite de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique). La Belgique a également « ratifié la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire ainsi que l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires », a souligné Elio Di Rupo en rappelant le transfert, annoncé hier/lundi, d’une quantité « significative » d’uranium hautement enrichi et de plutonium de la Belgique vers les Etats-Unis. « Nous avons en outre sollicité l’organisation d’une mission IPPAS (international physical protection advisory service) – mission créée par l’AIEA afin d’aider les pays à renforcer leur programme de sécurité nucléaire, ndlr – et nous sommes engagés dans l’initiative ‘Strengthening nuclear security implementation' », a ajouté le Premier ministre. Enfin, la Belgique « encourage une meilleure coopération tant en matière de prévention qu’en matière d’intervention en cas d’attaque cybernétique et de cybercriminalité », a-t-il poursuivi en pointant la création d’un Centre de référence, autorité nationale de cybersécurité, ainsi que l’établissement d’un modèle de menace de référence spécifique. « La Belgique continuera à soutenir la dynamique engagée par le président Obama. Elle assumera ses responsabilités et répondra à ce défi majeur qu’est la sécurité nucléaire », a conclu Elio Di Rupo. (Belga)

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