La reine Mathilde évoque le « Global Compact » avec le secrétaire général de l’ONU

(Belga) La reine Mathilde de Belgique a rencontré jeudi après-midi à New York le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour évoquer le rôle que joue la souveraine au profit de l’Unicef ainsi que, en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, la situation humanitaire dramatique en Syrie, plongée depuis plus de deux ans dans une guerre civile meurtrière.

La reine est depuis plusieurs années présidente d’honneur d’UNICEF Belgique, la branche belge du Fonds des Nations unies pour l’enfance, une fonction qu’elle compte bien continuer à assurer en dépit de son nouveau statut de souveraine. M. Ban l’a notamment remerciée pour son rôle au sein du Pacte mondial (« UN Global Compact »), une initiative qu’il préside et qui vise à faire adopter par les entreprises des normes en faveur de la protection des droits des enfants, a expliqué M. Reynders à l’agence BELGA à l’issue de l’entretien au siège new-yorkais des Nations Unies. La participation de la reine au sommet des dirigeants signataires de ce Pacte mondial qui se tient jeudi et vendredi à New York est la principale raison de cette première véritable visite à l’étranger depuis l’accession au trône de son époux, le roi Philippe, le 21 juillet dernier. La reine a aussi insisté sur un autre sujet qui lui tient à coeur, la protection des femmes en milieu rural dans le Tiers-Monde. Mais MM. Ban et Reynders ont également évoqué la situation en Syrie après la conclusion d’un accord américano-russe sur la destruction de l’arsenal chimique détenu par le régime du président Bachar al-Assad. Le ministre des Affaires étrangères a assuré que l’expertise belge était disponible pour contribuer à une opération de destruction des armes chimiques syriennes. (Belga)

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