La réforme du paysage de l’enseignement supérieur franchit une nouvelle étape

(Belga) La réforme du paysage de l’enseignement supérieur a passé une nouvelle étape jeudi matin à Namur, avec un nouvel accord intervenu entre les partenaires de l’Olivier.

« Le gouvernement approuve le texte qui peut partir pour demande d’avis au Conseil d’Etat », a tweeté le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS), alors que les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles étaient toujours réunis à l’Elysette. La clé du compromis entre les partenaires de la majorité se trouve dans les habilitations conditionnelles, a-t-on confirmé au cabinet du ministre. Ces habilitations – l’autorisation d’organiser un cursus – ne seraient octroyées qu’à la seule condition que le partenariat soit conclu avec une haute école déjà habilitée à organiser les études en question, indiquait jeudi La Libre. Un premier accord sur ce dossier sensible – où l’UCL et le cdH ont été particulièrement combattifs pour préserver l’ancrage bruxellois de l’université catholique néolouvaniste – avait déjà été trouvé en janvier dernier après plusieurs mois de débats, avant que le dossier ne cale sur la question des habilitations. Ce premier accord prévoyait la création d’une Académie unique de recherche et d’enseignement (ARES) qui permettra notamment un pilotage unique et de cinq « pôles géographiques » pour les matières liées au sol, les services et les infrastructures. Il s’agit là d’enrayer les concurrences stériles entre institutions, qu’elles soient universitaires ou de type haute école. Trois « zones académiques interpôles » étaient également convenues, volonté du cdH car l’une d’elles lie Bruxelles et le Brabant wallon. (Belga)

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