La présence du moustique tigre asiatique signalée en Belgique

(Belga) Le moustique tigre asiatique, vecteur de virus comme la dengue ou le chikungunya, a été signalée en Belgique, dans le port d’Anvers, selon l’Institut de Médecine Tropicale (IMT). Le risque pour la santé publique reste actuellement faible, car « tout indique que ce moustique exotique ne peut pas survivre » aux conditions hivernales du pays.

Les chercheurs de l’IMT surveillent depuis l’été dernier la présence de cette espèce dans une entreprise d’importation de pneus usagés, située près du port d’Anvers. Fin novembre, une larve vivante de ce moustique a aussi été détectée dans une cargaison de plantes de bambou dans le port d’Anvers. Actuellement, la population de moustiques tigres dans ce port « est beaucoup trop petite », précise Isra Deblauwe, biologiste à IMT. Tout indique que ce moustique exotique adulte ne peut pas survivre à l’hiver de nos régions. Cependant, « l’intensification du commerce international et le réchauffement climatique peuvent changer la situation dans le futur ». Les chercheurs poursuivront leur surveillance, afin de déterminer si les oeufs « peuvent hiverner ou non ». Les chargements des plantes de bambou qui entrent en Belgique seront également surveillés. Le risque que les moustiques tigres soient porteurs de virus comme la dengue ou le chikungunya est « très faible », car ces virus « entrent le plus souvent dans les pays via un voyageur infecté ». Le moustique tigre est originaire de l’Asie du Sud-Est et est très agressif. Il voyage à travers les échanges de marchandises, particulièrement les pneus usagés et les plantes de bambou ornementales. L’IMT recommande un plan de surveillance à long terme des lieux possibles d’importation de cette espèce en Belgique, ainsi que « l’enregistrement des pesticides biologiques selon les directrices de l’UE », afin de prévenir les épidémies. (Belga)

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