La première encyclique du pape François, « Lumière de la foi », sera publiée le 5 juillet

(Belga) La toute première encyclique du pape François, intitulée Lumen fidei (La lumière de la foi), sera publiée le 5 juillet, moins de quatre mois après son élection, a annoncé lundi le Vatican.

Il s’agira en fait d’un texte écrit « à quatre mains », selon les termes mêmes du pape François, puisque son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI, avait commencé sa rédaction. Au cours d’une rencontre avec les responsables du Synode des évêques, le 13 juin, le pape argentin avait confié qu’il travaillait sur l’encyclique sur la foi préparée par son prédécesseur. « C’est un document fort », avait-il dit, parlant alors d’une « encyclique à quatre mains » rédigée sur la base du « gros du travail » transmis par Benoît XVI. Cette encyclique publiée dans le cadre de l’Année de la foi viendra compléter celles consacrées aux deux autres vertus théologales et déjà écrites par Benoît XVI: celles sur la charité – Deus Caritas en 2005 et Caritas in Veritate en 2009 -, et celle consacrée à l’espérance chrétienne Spe Salvi, en 2007. Quand la démission surprise de Benoît XVI avait été annoncée en février, ce dernier avait pratiquement achevé la rédaction du projet d’encyclique sur la foi. Aucune divergence doctrinale ne sépare les deux papes qui cohabitent dans le petit Etat. De son côté, le pape François entend publier à l’avenir une encyclique plus personnelle consacrée à la pauvreté, avait révélé en mai un évêque italien. Les encycliques (« lettres circulaires ») sont destinées aux évêques, et par leur intermédiaire, à l’ensemble des catholiques. Ce sont des textes à valeur d’enseignement sur des sujets particuliers, qui ne modifient pas les dogmes de l’Eglise. Certaines ont particulièrement marqué l’histoire, comme « Rerum Novarum » (1891), dans laquelle Léon XIII engageait l’Eglise catholique sur la « question sociale » en dénonçant les conditions faites à la classe ouvrière et en encourageant les travailleurs à s’organiser en associations, et « Humanae vitae » (1968) dans laquelle Paul VI dénonçait la contraception. (Belga)

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