La politisation des élections européennes fait son chemin

(Belga) La politisation des élections européennes est en bonne voie, a estimé vendredi le ministre des affaires étrangères Didier Reynders, à l’issue d’une réunion informelle du Conseil des Affaires générales de l’Union europenne à Vilnius, en Lituanie. L’idée de désigner par parti un candidat au poste de président de la Commission européenne fait l’objet d’un certain consensus au sein du Conseil, selon M. Reynders. La balle est à présent dans le camp des formations politiques.

Alors que l’Union européenne souffre d’un déficit démocratique, le Conseil des Affaires générales s’est une nouvelle fois penché vendredi sur les moyens à mettre en oeuvre pour changer l’image des institutions européennes. « L’Europe a atteint une certaine maturité. On a franchi une étape. La question n’est plus de savoir si on est pour ou contre l’Europe mais de quelle Europe voulons-nous? Lors des élections, il faut une campagne de fond avec de véritables programmes politiques », estime M. Reynders. Il préconise de politiser davantage les débats pour susciter l’intérêt des citoyens. « Il faut faire ressortir les divergences des formations politiques et fonctionner selon le principe de majorité et d’opposition », ajoute-t-il. L’idée de valoriser les élections européennes et de désigner par parti un candidat au poste de président de la commission fait l’objet d’un consensus au sein du Conseil des affaires générales, selon M. Reynders, qui souhaite à l’avenir que le Conseil des ministres de l’Union (dans ses différentes formations) devienne une seconde assemblée aux côtés du Parlement, et que la Commission fonctionne comme un véritable gouvernement. (Belga)

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