La police s’interroge sur la légalité de ses super radars

(Belga) Les services juridiques de la police viennent d’adresser une note au Collège des procureurs généraux, dans laquelle ils s’interrogent sur la légalité des nouveaux détecteurs de vitesse (Lidar) présentés comme les radars du futur, peut-on lire mardi dans la Dernière Heure.

Dans cette note, la police demande au Collège des procureurs généraux, qui supervise les 27 parquets du pays, de prendre position avant que ces problèmes ne soient à l’origine d’une incertitude juridique et entraînent des recours contre les procès-verbaux pour vice de forme. Un premier problème tient au fait que le Lidar est un radar semi-fixe alors que la législation belge actuelle permet d’utiliser soit des radars fixes soit des radars mobiles. Or le Lidar hybride travaille comme un radar fixe tout en étant considéré comme un radar mobile, ce que la législation n’autorise pas, souligne la note. Le second problème est que les deux derniers chiffres du numéro du certificat d’approbation du Lidar montrent que celui-ci date de 2008 alors que l’appareil a subi depuis cinq ans de multiples modifications et améliorations ; celles-ci devaient donc obligatoirement nécessiter une approbation plus récente. Le Lidar est un radar semi-fixe équipé d’un laser infrarouge rotatif qui balaie l’espace 75 fois par seconde. Il est capable de calculer la vitesse de tous les véhicules en mouvement et permet aussi de flasher aux endroits où un radar traditionnel ne le permet pas, comme dans les tunnels et les courbes par exemple, par tous les temps et à une distance de 20 mètres. (Belga)

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