La police d’Aartselaar ne craint pas une enquête sur l’agression à caractère antisémite

(Belga) La police locale de la zone Hekla (Hove, Edegem, Kontich, Lint et Aartselaar) et le bourgmestre d’Aartselaar ont toute confiance en l’enquête sur la manière dont la police a traité la plainte d’un couple pour agression à caractère antisémite, ont-ils indiqué lundi. La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) a demandé à l’Inspection générale de mener cette enquête. Le dossier sera certainement transmis au parquet d’Anvers.

Le couple de femmes, une Belge et une Israélienne, aurait été victime d’insultes antisémites proférées par ses voisins du dessous. La femme de confession juive aurait également reçu des coups. Les deux femmes estiment que la police de la zone Hekla n’a pas pris l’affaire au sérieux, considérant l’événement comme une dispute de voisins qui dégénère, sans éléments xénophobes. Les deux femmes auraient pourtant été invitées à s’expliquer, selon la police. « La femme belge a subi un traumatisme, selon son avocat, et n’a donc pas pu personnellement se déplacer, alors que l’Israélienne voulait s’exprimer en hébreu », a ajouté l’inspecteur Patrick Crabbé. « Si une enquête est menée sur le comportement de nos policiers, elle montrera que nous avons suivi la procédure. Nous accueillons favorablement l’ouverture de l’enquête et espérons qu’elle sera bouclée aussi rapidement que possible, car cela représente une tache sur notre blason. » La bourgmestre d’Aartselaar, Sophie De Wit (N-VA), a également fait part de sa confiance en l’enquête. Le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever, qui avait reçu le couple mercredi dernier, s’est abstenu de tout commentaire. (Belga)

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