La N-VA juge Astrid illégale pour les missions économiques – Le monde économique, lui, ne doute pas

(Belga) Le monde économique ne doute pas du bien-fondé du choix de la princesse Astrid pour mener les missions économiques princières, ont indiqué mercredi les Affaires étrangères, interrogées sur les critiques de la N-VA concernant la légalité de ce choix. Le département vérifiera toutefois « si un aspect n’a pas été pris en compte ».

Mardi, la N-VA a mis en cause le choix de la princesse Astrid pour présider les deux prochaines missions économiques, dont la première (Angola-Afrique du Sud) débute la semaine prochaine. Elle note que la loi de 2002 entérinant l’accord de coopération créant l’agence pour le Commerce extérieur attribue au président d’honneur du Conseil d’administration de l’Agence – le prince Philippe en l’occurrence, devenu roi – la mission de diriger ces missions. « On va regarder si un aspect n’a pas été pris en compte », ont indiqué les Affaires étrangères mercredi, évoquant le nombre de décisions qui ont dû être prises au moment du changement de règne. L’accord de coopération de 2002 stipule déjà que le Roi (le gouvernement) peut nommer, sur proposition du Conseil d’administration de l’Agence, un président d’honneur. Les Affaires étrangères examineront notamment si un passage en comité de concertation s’avère nécessaire. Quoi qu’il en soit, « le monde économique n’a pas de doute » sur le bien-fondé de la princesse Astrid à mener de telles missions, comme en témoignent le nombre de firmes inscrites (159 sociétés, ndlr) et la participation des trois Régions, soulignent les Affaires étrangères. La polémique s’assimile dès lors à leurs yeux à une « tentative de créer du bruit ». (Belga)

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