La N-VA au cabinet Wathelet pour préserver l’emploi flamand à l’aéroport de Bruxelles

(Belga) Une vingtaine de membres de la N-VA se sont rendus lundi midi au cabinet du secrétaire d’Etat à la Mobilité, Melchior Wathelet (cdH), pour protester contre ce qu’ils considèrent comme l’agenda caché de ce dernier dans le dossier des nuisances sonores de l’aéroport de Bruxelles-National: une délocalisation de l’emploi flamand vers la Wallonie et les aéroports de Charleroi et Liège.

« Pacta sunt servanda » (les accords doivent être respectés) – « Ne laissons pas s’envoler nos emplois », a demandé le vice-président de la N-VA, Ben Weyts, accompagné des parlementaires Nadia Sminate et Theo Francken. Ils veulent connaître le « véritable agenda » de M. Wathelet, qu’ils soupçonnent après ses déclarations du matin de vouloir transférer l’emploi flamand vers les aéroports wallons de Charleroi et Liège. En l’absence du secrétaire d’Etat qui se trouvait à Liège, une responsable de son cabinet les a poliment accueillis, avant de souligner auprès de la presse que la Flandre, dans ce dossier, ne pouvait réclamer « le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière ». Si Bruxelles ne peut plus supporter une augmentation des nuisances sonores des avions et que la Flandre ne peut non plus en tolérer une au-dessus de son territoire, alors qu’elle récolte les principaux bénéfices de l’activité aéroportuaire de Zaventem, une réduction de l’activité de cette plate-forme est envisageable, les aéroports de Liège et Charleroi ayant pour leur part déjà mené des opérations d’isolation phonique des maisons avoisinantes, rendant les nuisances plus acceptables, raisonne-t-on au cabinet Wathelet. (Belga)

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