La Liga Homeopathica Classica critique le manque de clarté de l’arrêté royal

(Belga) Selon l’association professionnelle d’homéopathes « classiques » LHC (Liga Homeopathica Classica) et l’asbl CKH (Centrum voor Klassieke Homeopathie), l’arrêté royal adopté vendredi dernier par le Conseil des ministres aurait pour effet d’écarter de la profession de nombreux homéopathes bien formés à l’étranger et de rendre quasi impossible l’installation de nouveaux homéopathes en Belgique. Les deux associations se sont exprimées via un communiqué commun jeudi.

Selon les nouvelles mesures, le prestataire homéopathe devrait être médecin, dentiste ou sage-femme, et disposer d’un diplôme en homéopathie de l’enseignement universitaire ou supérieur. « Or, aucune université belge ne propose une telle formation, et elles ont déjà laissé entendre qu’elles n’avaient aucune intention de le faire », explique le communiqué. « Plutôt que de créer un cadre légal permettant au patient de choisir librement sa thérapie et son thérapeute tout en étant assuré que la personne qu’il choisit est bien correctement formée dans son domaine, l’arrêté royal actuel aura pour effet d’enlever au patient son droit à un traitement homéopathique dispensé par un homéopathe professionnel », ajoute le texte. Pour les quelques « homéopathes » actuels qui ne sont ni médecin, ni dentiste, ni sage-femme, mais kinésithérapeutes ou infirmiers, des mesures de transition ont été prévues pour qu’ils puissent continuer cette pratique non conventionelle. « Mais les lignes directrices de ces mesures ne sont pas encore connues,  » critiquent la LHC et le CKH. (Belga)

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