La législation fiscale pour les voitures d’entreprise est trop complexe

(Belga) Les entreprises belges disposent de bon nombre de possibilités pour réduire l’impact des voitures d’entreprise sur l’environnement, mais leur utilisation dans la pratique s’avère cependant limitée. Le législateur n’est en outre pas encore parvenu à rendre la nouvelle législation fiscale pour les voitures d’entreprise claire et transparente, estime vendredi le Corporate Vehicle Observatory (CVO) dans son baromètre 2013.

Les résultats du CVO montrent notamment que les entreprises belges optent désormais pour des voitures moins polluantes, 85% des grandes et 72% des petites et moyennes entreprises choisissant des voitures avec de plus faibles émissions de CO2. Le covoiturage ou l’utilisation des transports en commun sont également des alternatives permettant aux entreprises de réduire leur impact sur l’environnement. Toutefois, les résultats du CVO montrent que seulement 13% des grandes entreprises prennent des mesures afin de promouvoir les modes de transport alternatifs, tels que les transports en commun ou le vélo. « Nous devons rester réalistes,  » déclare Roberto Fonseca, Président du CVO en Belgique. « Aussi longtemps que le gouvernement et les sociétés de transport n’introduiront pas d’alternative adéquate en matière de mobilité, les entreprises ne pourront pas faire autrement que de proposer les alternatives existantes. Nous avons besoin d’une approche multimodale. » Les résultats du CVO confirment également que le covoiturage et le télétravail ne sont pas encore ancrés dans la culture d’entreprise belge. 93% des grandes entreprises n’ont pas encore prévu d’actions afin d’implémenter le covoiturage et de réduire ainsi l’impact sur l’environnement. Le télétravail n’est encouragé que par seulement 15% des grandes entreprises. Par ailleurs, un an après sa mise en oeuvre, il y a encore toujours un grand manque de clarté au sujet de la nouvelle législation fiscale et de ses conséquences, déplore le CVO. Le baromètre indique qu’au sein des grandes entreprises, 6 décideurs sur 10 déclarent ne toujours pas disposer d’informations suffisamment claires. Dans les petites et moyennes entreprises, leur part représente même jusqu’à 71%. Les participants à l’enquête sont des décideurs aussi bien de petites que de grandes entreprises qui utilisent des voitures d’entreprise. Pour la Belgique, 300 interviews ont été menées auprès d’un échantillon représentatif du monde de l’entreprise belge. (Belga)

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