La France vote pour les municipales, scrutin test pour François Hollande

(Belga) Les Français votaient dimanche pour le premier tour des élections municipales, un scrutin test pour François Hollande dans un contexte tendu entre une droite empêtrée dans des affaires judiciaires et une gauche impopulaire au pouvoir, dont pourrait profiter l’extrême droite.

Rarement une élection intermédiaire – la première depuis la victoire du socialiste François Hollande à la présidentielle de 2012 – s’est déroulée dans un contexte aussi hostile au pouvoir en place. M. Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à presque mi-mandat, ne sont crédités que de 20 à 25% de confiance dans les sondages. Selon les premiers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, le taux de participation était à 12H00 de 23,16% en métropole, chiffre sensiblement identique à celui de 2008 (23%). Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales, la métropole prenant le relais de la Nouvelle-Calédonie, de la Réunion et de Mayotte, où en raison du décalage horaire le vote avait commencé plus tôt. Peu de commentateurs se sont risqués à un pronostic sur l’issue d’un scrutin municipal à deux tours où l’enjeu est avant tout local et où est redoutée une forte abstention. L’enjeu pour le parti socialiste vise à garder de grandes villes comme Toulouse (sud-ouest) ou Strasbourg (est) et à arracher la mairie de Marseille (sud) à un baron de l’UMP, qui brigue son 4e mandat. L’UMP espère pour sa part reprendre une trentaine de villes à la gauche. Paris est aussi sous les projecteurs avec un duel de femmes, pour la première fois dans l’histoire. L’ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et l’actuelle première adjointe PS Anne Hidalgo se disputent la succession du socialiste Bertrand Delanoë, à la tête de la « plus belle ville du monde » depuis 2001. Autre clé du scrutin: les scores du parti d’extrême droite Front national. (Belga)

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