La Flandre en retard sur la FWB pour la régulation des radios communautaires

(Belga) Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et le ReSIC (Centre de recherche en information et communication) de l’ULB organisent, lundi et mardi, sur le campus du Solbosch, deux journées d’études internationales sur l’état et les perspectives des radios communautaires et associatives.

Des représentants de radios d’Europe, d’Amérique latine et d’Afrique doivent débattre des défis de la régulation, de leur rôle comme acteur de changement, et des enjeux futurs. Les traits communs dégagés sont l’initiative portée par et pour les citoyens, l’aspect non lucratif au profit du bénéfice social et l’acte de faire exister une parole qui n’a pas toujours accès aux médias classiques. Des diversités culturelles ont, également, été relevées, comme la multiplicité des petites radios brésiliennes d’une portée très courte ou la libéralisation des ondes en Pologne au seul bénéfice des radios commerciales. « Sa culture orientée service public a fait prendre du retard à la Flandre qui n’a que trois radios communautaires », remarque Bernard Dubuisson, responsable de l’unité radio pour le CSA. « Il en existe une vingtaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. A la libéralisation des ondes côté francophone, les radios associatives ont d’abord pris les fréquences avant d’être cannibalisées par les radios commerciales. En 2008, une législation leur a garanti un financement et un cadre légal. » Le défi reste celui de la portée des fréquences, non étranger à la saturation de la bande FM, un obstacle qui pourrait être levé à l’avènement de la radio numérique. (Belga)

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