La discussion sur la mission sociale est prioritaire pour les syndicats de la VRT

(Belga) Pour les syndicats de la radio-télévision publique flamande, il est essentiel d’aborder en premier lieu la question de la mission sociale du service public dans le cadre de la discussion sur le licenciement éventuel de 120 personnes sur trois ans.

« Nous avons présenté un cadre de négociation, afin de voir notamment quelle transformation nous souhaitons pour la VRT », a indiqué vendredi Servaas Le Compte, de la CSC Transcom. « Ce n’est qu’après que nous débattrons de l’approche à adopter et de l’impact éventuel sur le personnel. » Le front commun syndical se demande, dans un communiqué diffusé vendredi, si les économies supplémentaires sont vraiment nécessaires. « Grâce à des efforts importants déjà consentis par le passé, la VRT est aujourd’hui une institution financièrement saine », estiment-ils. M. Le Compte ajoute que le plan de la direction de la VRT va beaucoup plus loin que ce que le gouvernement flamand demande. « Nous sommes convaincus qu’avec ces nouvelles économies, la VRT souhaite à terme avancer dans un autre plan, comme par exemple celui de réduire sa taille. » Les syndicats ont étudié « avec étonnement » le plan 2013-2015 que la direction a présenté la semaine dernière. Selon M. Le Compte, la discussion doit reprendre du début et un cadre de négociation a été présenté jeudi à la direction des ressources humaines. D’après le communiqué du front commun, « le service public doit d’abord être socialement relevant. C’est aussi ce que les collaborateurs veulent. Le fétichisme des chiffres d’audience ne doit pas venir en premier lieu. » (BENOIT DOPPAGNE)

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