« La destruction d’ivoire par les autorités belges est un signal fort »

(Belga) Le WWF se réjouit de la destruction mercredi par la Belgique d’une tonne et demie d’ivoire. « Cette action est un signal fort montrant que la Belgique veut s’attaquer au commerce illégal de l’ivoire », estime mardi l’organisation mondiale de protection de la nature.

L’action de la Belgique sera organisée la veille d’une réunion de la Commission européenne visant à contrer le commerce illégal des espèces menacées. La tonne et demie d’ivoire qui fera l’objet d’une destruction correspond à la quantité saisie par les douanes depuis 1984, année où la Belgique a ratifié la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), explique le WWF. « Chaque année, entre 20.000 et 30.000 éléphants sont tués pour leur ivoire en Afrique. Il subsiste environ 500.000 éléphants sauvages en Afrique, ce qui signifie que si le braconnage continue à ce rythme, les éléphants sauvages pourraient avoir disparu du continent africain d’ici une génération », dénonce le WWF. L’ONG estime que la situation a empiré ces dernières années, principalement à cause de la demande croissante pour l’ivoire en Asie et parce que le commerce illégal de l’ivoire est entre les mains de groupes criminels organisés. Selon le WWF, ce commerce rapporte au moins 19 milliards de dollars par an, ce qui en fait le quatrième commerce illégal après la drogue, la contrefaçon et le trafic d’êtres humains. « Petit à petit, les autorités commencent à considérer le commerce illégal d’espèces sauvages comme un problème de criminalité internationale et plus seulement comme un problème purement environnemental », constate Gwendoline Viatour, porte-parole du WWF-Belgique. (Belga)

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