La database d’empreintes de l’Office des Etrangers fête ses 20 ans avec un bilan positif

(Belga) Printrak, le système qui collecte et traite les empreintes digitales de tous les demandeurs d’asile en Belgique, contient après 20 ans d’existence 542.000 sets d’empreintes. Le bilan de son utilisation est résolument positif, a indiqué mardi l’Office des Etrangers, lors d’une conférence de presse en présence de Maggie De Block, la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration.

Selon l’Office des Etrangers, le système a permis de faire baisser drastiquement les demandes d’asile introduites sous de fausses identités. Celles-ci ne représentent en moyenne qu’1,2% du total des demandes ces dernières années. Printrak a été introduit en 1993 dans le but de détecter les fraudes à l’immigration. Il comprend trois appareils installés dans le bâtiment de l’Office des Etrangers, sur lesquels chaque demandeur d’asile doit apposer ses doigts. En quelques minutes, le système enregistre et traite les empreintes. Il permet finalement de détecter si les empreintes sont déjà existantes dans la base de données, ce qui signifierait que la personne concernée a déjà introduit une demande d’asile par le passé. « L’objectif était, à la base, de combattre la fraude », indique Maggie De Block. Dans les années 80 et 90, les demandes d’asile multiples sous différentes identités étaient nombreuses, car elles permettaient de demander autant de fois des allocations au CPAS. « Mais les applications du système Printrak se sont multipliées, et il a encore beaucoup de perspectives ». La mise sur pied d’une base de données européenne (Eurodac), en 2003, permet par exemple de détecter si le demandeur d’asile a déjà introduit une telle demande antérieurement dans un autre pays européen. (Belga)

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