La Commission Wallonie-Bruxelles entame son travail de défrichage

(Belga) La Commission Wallonie-Bruxelles a entamé lundi après-midi une série d’auditions devant permettre aux représentants wallons et bruxellois de la majorité « institutionnelle » (PS-MR-cdH-Ecolo) de dégrossir les aspects matériels et humains des transferts de compétences vers les Régions et Communautés dans le cadre de la sixième réforme de l’Etat.

« Défrichage » ou « débroussaillage » technique, les députés des quatre partis, réunis au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sous la présidence du chef des gouvernements wallon et de la Fédération, Rudy Demotte, ne cachaient pas que leur travail n’est pas censé déboucher sur des décisions. « Nous préparons le terrain en vue de la négociation politique, en vue des arbitrages qui se décideront entre présidents de partis », a commenté le chef de groupe MR au parlement wallon, Willy Borsus. La Commission rendra son rapport fin février-début mars aux présidents des quatre partis, « un agenda serré pour discuter de dossiers qui touchent autant les gens que les allocations familiales, la politique de l’emploi ou les soins de santé », selon M. Borsus. Pour M. Demotte, il n’est que temps de réaliser ce travail. « Nous dépendons de l’agenda du fédéral », a-t-il jugé, réfutant que les francophones soient en retard à cet égard. Sur les transferts de compétences, « la réforme de l’Etat n’est pas encore votée » au parlement fédéral, a d’ailleurs fait observer Christophe Collignon (PS). Les auditions de ce lundi ont débuté par les dirigeants de l’Inami et se poursuivront avec ceux du Service public fédéral Santé publique. (LAURIE DIEFFEMBACQ)

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