La Commission de la protection de la vie privée va analyser les applications belges

(Belga) La Commission de la protection de la vie privée tiendra, en mai, sa deuxième « Privacy Sweep », un ratissage d’internet du Global Privacy Enforcement Network (GPEN), lors duquel elle contrôlera les conséquences sur la vie privée de plusieurs applications mobiles belges. La CPVP constate que de nombreux utilisateurs ne lisent pas les politiques de confidentialité. « En analysant les applications, nous pouvons recommander aux développeurs de rendre leur politique de confidentialité plus compréhensible », explique mardi Eva Wiertz, de la Commission.

Les commissions pour la vie privée de cinquante pays prennent part à ce « Privacy Sweep » dont l’enquête débute en mai. Les résultats devraient être disponibles à l’automne, après concertation avec les commissions participantes. Les citoyens se demandent souvent quelles sont les suites réservées par les applications à leurs données personnelles mais cela ne mène pas encore à beaucoup de plaintes. « Nous remarquons que beaucoup d’utilisateurs ne lisent pas les politiques de confidentialité, simplement parce qu’ils sont confrontés à la longueur et la complexité du langage juridique. Ce pourrait être déjà mieux si les développeurs rendaient les déclarations plus accessibles et si les textes pouvaient être lus en un clin d’oeil », souligne encore Eva Wiertz. Lors de cette enquête, seront examinées les autorisations que demande une app’ mais également si ces autorisations vont au-delà de ce que requiert le fonctionnement de l’application. Les examinateurs analyseront également les explications données aux utilisateurs pour justifier le recours à ces données ainsi que l’usage qui en est fait. (Belga)

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