la classe politique flamande unanime pour déplorer la fermeture

(Belga) Les réactions dans les rangs politiques flamands allaient dans le même sens mercredi à l’annonce de la fermeture de Ford Genk, en évoquant un « coup dur ». « Nous sommes touchés mais pas morts », selon le gouverneur du Limbourg, Herman Reynders.

La ministre flamande de l’Innovation et des Investissements publics Ingrid Lieten (sp.a) trouve « incroyable » que la direction de Ford Europe « n’ose pas regarder les travailleurs dans les yeux. Ils ont déjà réduit les dépenses pour construire les nouveaux modèles. » Aussi bien Geert Bourgeois qu’Ingrid Lieten veulent entendre de Ford la raison du revirement de leurs engagements. Et la ministre de rappeler les moyens dégagés par le gouvernement flamand. « Nous nous sommes engagés en 2010 pour investir plus de 50 millions d’euros dans la construction de nouveaux modèles à Genk. Et la direction de Ford a encore formulé des engagements le mois dernier. Ford a rompu son contrat avec la société et le Limbourg. Elle doit être placée devant ses responsabilités et s’acquitter des frais de la fermeture », a-t-elle déclaré. La ministre a affirmé sur Radio 1 que le débat sur les coûts salariaux doit certainement être mené et que ceci doit se faire « en toute honnêteté ». « Les personnes qui plaident pour une baisse des coûts du travail doivent aussi faire des propositions sur comment continuer à financer la sécurité sociale, les hôpitaux, notre enseignement… » Les réactions ont également fusé sur le réseau social Twitter. « Nous avons pu nous battre avec solidarité dans le passé. Nous devons de nouveau faire l’avenir ensemble », a ainsi écrit Wouter Beke, le président du CD&V. (VIM)

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