La capacité belge de cyberdéfense est devenue une réalité

(Belga) La Belgique serait capable de se protéger en cas de cyberattaque, mais pas de contrattaquer seule, selon le chef du renseignement militaire, Eddy Testelmans, interrogé par Le Soir samedi.

En cas de cyberattaques contre les systèmes informatiques ou de communications de la Défense, le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) a pour mission de neutraliser l’attaque, d’identifier l’attaquant et, éventuellement, de riposter. 80% de l’information dont le SGRS a besoin se trouve dans l’espace cybernétique. Le volet « riposte » n’est pas une priorité des services belges, qui préfèrent imaginer une riposte encadrée, probablement par l’Otan. « De toute façon, ce serait une décision politique car les conséquences d’une contre-attaque seraient énormes », souligne le lieutenant-général Testelmans. Le réseau ouvert du SGRS a déjà été victime d’un virus et qu’il fait encore l’objet de « hits », mais que la protection fonctionne, selon le lieutenant-général. Eddy Testelmans plaide pour que le cadre organique soit complété. « Nous avons besoin de toutes les capacités dont nous disposons maintenant, mais j’espère que nous ne serons pas obligés de faire des choix pour raison budgétaire. » (Belga)

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