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La Belgique, un des meilleurs pays au monde en matière d’égalité homme-femme

La Belgique obtient une excellente note en matière d’égalité de genre, ressort-il jeudi de l’édition 2014 du SIGI, le Social Institutions and Gender Index annuellement mesuré et analysé par le Centre de développement de l’OCDE.

L’index SIGI se base sur les normes légales ou informelles rapportées dans chaque pays étudié ainsi que sur les attitudes et pratiques locales susceptibles de restreindre l’accès des femmes ou filles aux droits, à la justice et aux opportunités de grimper dans l’échelle sociale. Pour la première fois, les 34 membres de l’OCDE ont été étudiés, le rapport se penchant sur 160 pays au total. La Belgique y est citée en exemple.

Elle est qualifiée de « top performing country », parmi les 108 Etats pour lesquels les données récoltées sont complètes et permettent une comparaison et un classement international. Le pays fait mieux que la moyenne OCDE en la matière, et est d’ailleurs tout simplement classé premier à l’international, avec un index évalué pour 2014 à 0.0015, soit un niveau de discrimination très limité.

Dans la catégorie située à l’autre extrêmité du spectre, on retrouve la RDC, l’Egypte, la Somalie, le Mali, le Soudan ou encore le Yemen, dernier avec un score de 0.5634.

L’indice est basé sur 5 catégories de facteurs. Les discriminations à l’égard des femmes en Belgique sont rapportées comme pratiquement nulles pour ce qui est de l’accès aux ressources (contrôle de ses propres propriétés financières et matérielles, terrain) et dans la catégorie des libertés civiles. Le rapport souligne les lois mises en place pour promouvoir la présence féminine dans la politique et dans les assemblées parlementaires, même si dans les faits les femmes restent minoritaires dans les hémicycles des différents niveaux de pouvoir. Le constat est légèrement plus mitigé en ce qui concerne la présence de femmes dans les média (28% des personnes vues à la télé ou citées par écrit en Communauté française, selon une étude de 2010).

Les scores sont légèrement moins bons en matière de dévaluation des filles à l’intérieur du noyau familial, les mères semblant principalement estimer la maternité accomplie après avoir eu un garçon. En ce qui concerne l’intégrité physique, finalement, il est noté que 20.370 cas de violences domestiques physiques avaient été rapportés en 2012.

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