La Belgique souscrit à la convention de l’ONU sur les apatrides

(Belga) La Belgique a adhéré mardi à la convention des Nations Unies qui a pour but de prévenir et de limiter le phénomène des apatrides. Selon des estimations, la Belgique compte quelques centaines de personnes apatrides, essentiellement des migrants.

Un apatride ne possède aucune nationalité ou n’est citoyen d’aucun pays. Quelque 10 millions de personnes dans le monde seraient apatrides. Ce genre de situations se produit lorsque des États refusent la nationalité à un groupe d’individus. Cela se passe aussi lorsque de nouveaux pays apparaissent ou deviennent indépendants ou encore lorsque des règles bureaucratiques complexes parasitent le fonctionnement d’un Etat ou les relations entre deux pays. Le fait de n’avoir aucune nationalité engendre toute une série de problèmes. La plupart des apatrides vivent ainsi en marge de la société, avec peu ou pas d’accès à l’enseignement, aux soins de santé ou à l’emploi. Nombreux sont les apatrides qui ne peuvent pas non plus se déplacer puisqu’ils ne possèdent pas de documents d’identité. En Europe, la majorité des apatrides vivent dans les États baltes. Une situation qui a explosé au moment de la disparition de l’Union soviétique. En Belgique, le phénomène est présent à une échelle bien plus modeste, quelques centaines de personnes, essentiellement des migrants. Les enfants venant au monde apatride en Belgique, obtiennent automatiquement la nationalité belge. On estime qu’une centaine de personnes environ demandent chaque année la reconnaissance de leur statut d’apatride devant les tribunaux belges. En 2013, on a enregistré en Belgique 675 apatrides avec un permis de séjour en ordre. Le nombre total d’apatrides en Belgique n’est cependant pas précisément connu. (Belga)

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