La Belgique prête à participer à une intervention militaire internationale au Mali

(Belga) La Belgique s’est dite prête lundi à soutenir une intervention militaire internationale au Mali, notamment via la formation et l’entraînement des troupes, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders.

Le Mali a en effet officiellement demandé lundi, dans une lettre au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant « l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du nord occupées ». En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, une réunion de haut niveau est prévue mercredi à New York sur le Sahel. La situation au Mali y sera notamment évoquée. Le week-end dernier, Bamako et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont conclu un accord de principe prévoyant l’envoi de bataillons de la Cédéao au Mali pour soutenir les soldats maliens dans leurs combats contre les islamistes. Le projet de déploiement de bataillons de la Cédéao sera discuté mercredi. Les deux parties espèrent obtenir le soutien des Nations Unies. La France semble d’ores et déjà soutenir l’idée d’une intervention internationale. L’Union européenne et la Belgique sont aussi prêtes à participer, selon Didier Reynders. « J’ai déjà pris contact avec le ministre de la Défense et nous sommes prêts à faire quelque chose, comme de la formation et de l’entraînement pour les troupes de la Cédéao ». Le ministre belge impose toutefois une condition à l’engagement belge. « L’intervention doit avoir des objectifs clairs et nets. A-t-elle pour objectif de renforcer le gouvernement malien? Ou s’agit-il seulement de combattre le terrorisme?  » (BENOIT DOPPAGNE)

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