La Belgique n’a pas encore atteint la moitié des objectifs de développement durable

(Belga) Depuis le sommet sur le climat de Rio de 1992, la Belgique a suivi la voie du développement durable avec des résultats contrastés. « Pour 10 indicateurs phares sur 25, une évolution rapide vers leur objectif stratégique a été observée à long terme » tandis que neuf indicateurs ont évolué lentement, indique jeudi le Bureau du Plan dans une étude consacrée aux objectifs et visions à long terme de développement durable.

Comparativement à il y a 20 ans, notre pays se trouve sur la bonne voie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et en ce qui concerne les énergies renouvelables, dont la part dans la consommation finale était de 5,1% en 2011. Cela représente plus du double de la part calculée en 2004 (1,9%). En poursuivant la trajectoire actuelle, l’objectif est de pouvoir atteindre les 13% à l’horizon 2020, ce que le Bureau du Plan estime possible. La Belgique est à la traîne dans le domaine de la qualité de l’air. En 2011, les émissions d’oxyde d’azote ont totalisé 210 kilotonnes, soit plus que prévu. La réduction de la consommation de viande est également lente. En outre, alors que la part du décrochage scolaire avait baissé significativement entre 1992 et 2009, elle s’est au contraire accrue en 2010 et 2011. Même phénomène pour la dette publique, qui croît à nouveau depuis 2007. Notre pays s’est également éloigné des objectifs concernant la pauvreté, le chômage (des jeunes), l’obésité chez les adultes et la protection et la conservation de la population des oiseaux de prairie. La situation est même moins reluisante qu’il y a vingt ans, indique le Bureau du Plan. Le nombre de personnes confrontées à un risque de pauvreté est passé de 2,257 millions en 2004 à 2,271 en 2011. (Belga)

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