L’usage des données personnelles de santé trop restreint en Belgique, selon l’OCDE

(Belga) Les données personnelles de santé ne sont pas suffisamment exploitées en Belgique, selon une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) rapportée par le journal Le Soir. Sur les 19 pays analysés par l’organisme, la Belgique figure parmi les pays qui ont le plus restreint l’usage des données personnelles de santé ces cinq dernière années, avec le Canada, l’Italie, la Finlande, le Portugal et la Suisse.

Selon l’OCDE, l’exploitation informatique des données personnelles de santé permet notamment d’évaluer les traitements et leur coût, de constater des sous-utilisations ou des surprescriptions, de revoir les recommandations de bonne pratique et de gérer les dépenses de santé de manière optimale, égrène Le Soir. L’OCDE ajoute que des informations « très sensibles » devraient pouvoir être utilisables pour la recherche et l’évaluation, tout en garantissant l’anonymat des données. Dans son rapport, l’organisation souligne également le rôle « négatif » de la Commission fédérale de protection de la vie privée en Belgique, face aux possibilités d’exploitation scientifique des données du registre national du cancer. Mais elle approuve la mise en oeuvre progressive du système eHealth, l’institution publique de Sécurité sociale chargée des échanges d’information électronique, dans le secteur de la santé. (Belga)

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