L’UMons et l’ULB mettent au point un outil permettant de mieux traiter les anévrismes

(Belga) L’Université de Mons (UMons) et l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont élaboré « un banc d’essais qui reproduit des flux dans des anévrismes cérébraux en silicone », ce qui devrait permettre de mieux comprendre la manière de traiter ces anévrismes. Les deux universités annoncent vendredi qu’elles ont déposé un brevet pour cette technologie innovante.

Selon les deux universités, 2 à 5% de la population adulte développe un anévrisme cérébrale au cours de son existence. Parmi ces personnes environ 5% des patients sera victime d’une rupture d’anévrisme qui pourra causer la mort ou une invalidité permanente. Certains de ces cas peuvent être traités avec la pose d’une prothèse endovasculaire métallique, appelée « stent ». Cette opération demeure empirique et dépend fortement du radioneurologue. C’est pourquoi les deux universités francophones ont mis au point une technologie « permettant de reproduire en dehors du corps humain (expériences in vitro) des conditions dynamiques pulsatiles de différentes localisations artérielles mais également des anévrismes ». Cet outil devrait donc permettre d’étudier le comportement de nouvelles prothèses soumises à des conditions réelles et de comprendre les modifications des flux à l’intérieur des anévrismes lors de leurs traitements. Il est le résultat de huit années de recherches menées par les équipe du Professeur Grégory Coussement (UMons) et du Docteur Karim Zouaoui Boudjeltia (ULB). « C’est un outil va nous permettre de valider des mesures faites en clinique et de modifier les contraintes mécaniques pour mieux traiter les patients », explique le docteur Zouaoui. Cette première mondiale a été financée avec des budgets publics et privés pour un coût total d’environ 400.000 euros. (Belga)

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