L’ULg effectue des essais pour l’un des éléments du lanceur des futures fusées Ariane

(Belga) L’université de Liège est en train de réaliser des essais sur l’un des éléments du lanceur qui équipera les futures fusées Ariane. Ces tests ont nécessité un investissement de trois millions d’euros. Ce matériel de pointe sera inauguré le 8 avril.

L’ESA (agence spatiale européenne) a sélectionné l’Université de Liège (ULg)et son laboratoire de chimie industrielle pour réaliser des tests d’étanchéité sur l’un des éléments du lanceur nouvelle génération qui équipera les futures fusées Ariane. Ces essais concernent la turbopompe, la pompe à combustible qui va mettre sous pression les carburants et les comburants avant qu’ils soient injectés dans la chambre de combustion. L’ULg se concentre sur les comburants, soit de l’oxygène liquide à -183 degrés centigrades, et étudie comment faire en sorte que ces fluides n’entrent pas en contact avec des gaz chauds. « Nous travaillons dans des conditions extrêmes, avec par exemple une turbine qui fonctionne à 22.000 tours/minute, ce qui rend l’élaboration du système d’étanchéité très délicate », explique le professeur Jean-Luc Bozet. Ces tests ont nécessité un investissement de trois millions d’euros de la part de l’ESA pour l’installation d’un banc d’essai cryogénique. Ce nouveau matériel sera inauguré le 8 avril. Le travail de l’ULg durera six mois. Nul ne sait encore quand ce lanceur partiellement liégeois pourra propulser les fusées Ariane. Des discussions sont en cours au sein de l’ESA pour savoir s’il équipera une version évoluée de la fusée Ariane 5 ou la toute nouvelle Ariane 6. Dans le premier cas, la fusée devrait être opérationnelle en 2018. Dans le second, il faudra attendre 2021. (Belga)

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