L’ouverture de la pêche à la truite en Wallonie est prévue samedi matin

(Belga) Selon la Fédération Sportive des Pêcheurs Francophones de Belgique (FSPFB), 15.000 pêcheurs attendent avec impatience l’ouverture officielle de la pêche à la truite, en Wallonie, samedi matin à 6h24 précises. Si la truite se pêche un peu partout en Région wallonne, « les meilleurs ‘spots’ se trouvent dans le bassin de l’Ourthe et dans la botte du Hainaut », confirme Bruno Chermanne, rédacteur en chef du magazine Le Pêcheur Belge. Contrairement à la Flandre et aux Pays-Bas, la Wallonie est riche en cours d’eau salmonicoles.

Chaque année, environ 60.000 permis de pêche sont vendus en Wallonie. « Valables une année civile, ils sont obligatoires pour tous les cours d’eau, ruisseaux, rivières, fleuves, canaux et grands plans d’eau où la loi sur la pêche est appliquée. Le poisson y est considéré comme n’appartenant à personne et libre de circuler, au contraire des eaux privées », explique M. Chermanne. L’ouverture de la pêche à la truite, qui s’achèvera le 30 septembre, est plus précoce que l’ouverture générale, qui ne s’effectue qu’au 1er juin de chaque année, et qui concerne toutes les espèces dites carnassières comme les brochets, les sandres ou encore les perches. La pêche à la truite Fario, l’espèce naturellement présente chez nous, est dite « sportive » en raison du caractère territorial du poisson. « La truite n’effectue que de courts déplacements et attend que le courant lui apporte de la nourriture. Donc, le pêcheur se déplace de poste en poste le long de la rivière pour la débusquer. Si la truite remarque sa présence, elle partira se cacher. En l’occurrence, il s’agit de ‘pêche à rôder’, un mode de pêche active et itinérante », précise encore la fédération. Le pêcheur doit se limiter à maximum cinq prises (truites) par jour, rappelle Chermanne. « Il peut consommer le poisson, mais la tendance actuelle est au ‘no-kill’. L’animal est donc relâché. Tous les poissons, dans les limites prévues, sont consommables en Région wallonne. Seule l’anguille, à cause de sa richesse en lipides, est interdite de pêche ». A ce propos, la FSPFB constate que 99% des truites qui se retrouvent dans nos assiettes, au restaurant, sont en réalité des truites d’élevage. Enfin, les truites présentes dans nos cours d’eau sont le fruit d’une reproduction naturelle ou de repeuplement à divers stades: oeufs, alevins, truitelles ou poissons adultes. (PVO)

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