L’ONG Plan Belgique redoute le tourisme sexuel au Brésil

(Belga) L’ONG Plan Belgique compte sur les touristes belges qui se rendent au Brésil à l’occasion de la Coupe du monde de football pour y dénoncer les cas d’exploitation sexuelle d’enfants. L’association de défense des droits de l’enfant craint en effet une recrudescence de ces abus pendant la compétition sportive. La division brésilienne de l’ONG internationale a de son côté conçu un code de bonne conduite à destination du secteur horeca. Quelque 245 établissements l’ont déjà signé.

Chaque année au Brésil, 250.000 enfants sont victimes d’abus sexuels. Généralement des filles issues de familles à faibles revenus, qui entrent dans le circuit de la prostitution pour survivre. « Plan Belgique mène quantité d’actions via son bureau au Brésil, mais à l’approche de la coupe du monde, nous demandons aux touristes belges et aux hôteliers locaux d’être particulièrement attentifs à l’exploitation sexuelle », insiste Lies Ryckeboer, porte-parole de Plan Belgique. « Si un hôtel est confronté à un vieux monsieur qui, accompagné d’un enfant, demande une chambre, il doit le faire savoir et, le cas échéant, refuser le client. » Quiconque observe un comportement suspect peut en outre le signaler par téléphone, au numéro brésilien gratuit +55 100, ou sur le site web www.reportchildsextourism.eu. Plan agit aussi et surtout de manière préventive. « Nous visons les nombreux jeunes qui risquent d’emprunter le mauvais chemin par manque de perspective d’avenir. Nous avons formé 150 jeunes défavorisés au métier de steward au stade Arena das Dunas, à Natal. Nous avons également créé des équipes de football pour filles, en lien avec des ateliers éducatifs. » Pour l’après Coupe du monde, l’association travaille à l’édification d’un business start-up center à l’Arena das Dunas, où 500 jeunes des communautés défavorisées pourront recevoir une formation professionnelle. (Belga)

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