L’Institut des Ursulines à Bruxelles soutient l’une de ses élèves menacée d’expulsion

(Belga) En solidarité avec l’une de ses élèves afghane menacée d’expulsion, l’Institut des Ursulines fermera symboliquement ses portes aux femmes et aux filles vendredi à 10h, a indiqué l’établissement dans un communiqué jeudi.

L’Institut des Ursulines de Molenbeek a décidé de soutenir Anmetkwor, une élève afghane d’origine sikh de 18 ans qui risque, avec toute sa famille, d’être expulsée de Belgique. « La jeune fille est en Belgique depuis 2007 et est inscrite à l’Institut des Ursulines depuis 2010 », a précisé la directrice de l’établissement, Aïcha Dqaïchi à l’agence Belga. « La famille a reçu un premier avis d’expulsion au mois de mai et un second en septembre », indique Aïcha Dqaïchi. Le frère d’Anmetkwor s’est fait interpellé lors d’une des manifestations d’Afghans qui s’est déroulée à Bruxelles récemment. L’Institut des Ursulines a décidé de fermer symboliquement l’école aux femmes et aux filles le vendredi 15 novembre, de 10h à 10h50. Dans la cour, une leçon sera donnée aux garçons par des professeurs masculins, les filles resteront dehors avec les enseignantes. « Anmetkwor est issue de la communauté sikh, et la région dont elle est originaire est sous haute tension car il y a des conflits religieux », explique Aïcha Dqaïchi. L’établissement scolaire est soutenu dans ce projet par la Ligue des droits de l’Homme, l’ASBL de coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRÉ) et Bernard Devos, délégué aux Droits de l’enfant, qui sera présent. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une semaine de solidarité et d’actions avec les Afghans qui se déroule du 14 au 20 novembre. (Belga)

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