L’Inde cherche à ramener à la surface le sous-marin accidenté

(Belga) Les plongeurs et techniciens s’efforçaient jeudi de ramener à la surface le sous-marin qui a coulé la veille après une explosion, à Bombay, alors qu’il restait peu d’espoir de retrouver vivants les 18 marins qui étaient à bord.

Les plongeurs sont parvenus à soulever la principale écoutille et des ouvriers pompaient l’eau afin de pouvoir ramener à la surface le bâtiment qui repose par huit mètres de fond, ont indiqué les autorités. L’INS Sindhurakshak, un sous-marin militaire à propulsion diesel-électrique, se trouvait à quai dans le chantier naval de Bombay (côte ouest) lorsqu’il a été secoué par une explosion dans la nuit de mardi à mercredi. Dix-huit marins se trouvaient à bord et la Marine a indiqué mercredi soir qu’elle n’avait pas perçu de signe de vie. « Pour le moment nous (les plongeurs: ndlr) n’avons pas trouvé de survivants mais nous n’avons pas encore fouillé tout le bâtiment. Nous n’avons pas non plus aperçu de corps dans les eaux alentours », a indiqué jeudi à l’AFP un haut responsable de la Marine, sous couvert de l’anonymat. Le vaisseau a enregistré « des dégâts très très importants », a précisé de son côté un haut responsable du ministère de la Marine, là aussi sous couvert d’anonymat. « L’évacuation de l’eau est en cours (…) mais peu de progrès ont été accomplis ». Le Premier ministre indien Manmohan Singh a rendu hommage aux disparus jeudi dans son discours prononcé pour la Fête nationale. « Nous regrettons profondément la perte du sous-marin INS Sindurakshak dans un accident. Dix-huit marins courageux ont sans doute péri », a-t-il déclaré. Le ministre de la Défense A.K Antony avait évoqué mercredi « la plus grande tragédie de ces derniers temps » tandis que les médias indiens remontaient au naufrage d’un sous-marin par une frégate pakistanaise en 1971 pour trouver un désastre maritime militaire aussi grave. Le bâtiment, construit en 1995 aux chantiers navals de Saint-Pétersbourg, en Russie, venait d’être réparé par une entreprise russe. (Belga)

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