« L’incapacité des francophones à adopter une stratégie est leur principal ennemi »

(Belga) Les partis francophones ne doivent pas rechercher leur ennemi dans la N-VA mais dans leur propre incapacité d’adopter une stratégie pour les Wallons et les Bruxellois, a affirmé dimanche le chef de file des FDF Didier Gosuin devant 400 militants des FDF réunis en rassemblement électoral à Woluwe-Saint-Pierre.

« Je pourrais vous dire comme Verhofstadt que la N-VA, c’est l’extrême droite…Mais notre ennemi, ce n’est pas cela, c’est notre incapacité de faire la bonne analyse de la situation des francophones et d’avoir une stratégie », a-t-il lancé. Pour Didier Gosuin, la fédération Wallonie-Bruxelles ne sera qu’une abstraction « tant que nous ne serons pas capables d’analyser nos faiblesses et d’agir en conséquence ». Le véritable échec de la fédération Wallonie-Bruxelles c’est le taux de chômage passé, à Bruxelles, de 17,4% en 2010 à plus de 20% en 2012, et à près de 40% chez les jeunes. Pour lui, les partis de l’olivier (PS-Ecolo-cdH) ont connaissance de ces statistiques, mais ne se rendent pas compte que le défi numéro un est l’investissement dans le lien entre le capital humain et le monde économique en passant par un décloisonnement des institutions sur le plan budgétaire. Au passage, Didier Gosuin a égratigné le gouvernement bruxellois et en particulier les écologistes, coupables selon lui de n’avoir pas pris les mesures nécessaires pour endiguer la pollution croissante à Bruxelles. Par ailleurs, la congestion automobile reste une réalité et un constat fait par le gouvernement Picqué il y a trois ans déjà. « Et que fait-il? Rien. En deux ans, le métro vers le nord pour 2018, a pris 5 ans de retard. C’est le fruit du refus de changer les choses de l’olivier », a-t-il encore dit. (OLIVIER VIN)

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