L’expression universelle « O.K. » a 175 ans

(Belga) Les deux lettres apparaissent pour la première fois le 23 mars 1839 dans un journal de Boston: « O.K. », mot symbole de l’Amérique, est devenu en 175 ans une expression universelle.

C’est le Boston Morning Post, à l’époque le journal le plus populaire des Etats-Unis, qui le premier utilise dans l’un de ses articles ce « O.K. » qui fera le tour du monde. Pour son spécialiste, le professeur d’anglais Allan Metcalf, auteur de « O.K., l’histoire improbable du plus grand mot de l’Amérique », c’est l’expression « la plus souvent prononcée ou écrite sur toute la planète », devant « maman ». Concis et fonctionnel, « O.K. » incarne l’Amérique, selon M. Metcalf, qui pense que le mot n’a aucun lien étymologique avec le latin ou le grec. En quête de son origine, le dictionnaire Oxford rejette les diverses hypothèses liant « O.K. » aux expressions écossaise « och aye » ou grecque « ola kala » (« c’est bon »). Le dictionnaire britannique et le professeur Metcalf préfèrent voir dans le « O.K. » une abréviation de « orl korrekt,  » lui-même dérivé à l’écrit dans les années 1830 -fautes d’orthographe comprises- de « all correct » (« tout est correct »). Une thèse reprise par Le Petit Robert français qui le définit comme « un mot anglais américain, abréviation de +oll korrect+, altération de +all correct+ ». Le dictionnaire français le fait remonter à 1869. Selon M. Metcalf, « O.K. » entre vraiment dans le langage en 1840, lors de la campagne d’un candidat américain du parti démocrate à la présidentielle, Martin Van Buren. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire