L’employeur de Sharifi plaide pour le retour du jeune Afghan

(Belga) L’employeur de Navid Sharifi va tenter de faire revenir en Belgique le jeune Afghan expulsé mardi midi, a-t-il indiqué mardi soir à la chaîne régionale Focus WTV.

La société Madelec, située à Waregem, pour laquelle travaillait Navid Sharifi, regrette d’avoir perdu « un plombier doué et motivé ». « Je consulterai mon avocat mercredi pour voir s’il est possible de demander un permis de travail » pour Navid Sharifi, a affirmé le directeur de la société Rony Maesen à la chaîne régionale. Navid Sharifi, dont toutes les demandes d’asile, de régularisation et les recours ont jusqu’à présent été rejetés par les autorités belges compétentes, a été conduit mardi matin par la police à l’aéroport de Zaventem, où il a été placé dans un avion décollant à 11h20 pour Kaboul, via Moscou. L’homme, âgé de 23 ans, ne s’était plus rendu depuis son enfance dans la capitale afghane. D’après la chaîne de télévision VTM, Navid Sharifi aurait également reçu l’interdiction d’entrer sur le territoire belge pour une durée de trois ans, mais son avocat aurait interjeté appel. (Belga)

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