L’école modérément touchée par la grève

(Belga) Le monde de l’enseignement semblait très modérément affecté par la grève, mercredi en Fédération Wallonie-Bruxelles, les absences paraissant limitées à certains représentants syndicaux dans les grandes villes où des actions sont organisées, ainsi qu’à des enseignants n’ayant pu rejoindre l’école en raison de la grève des transports en commun.

La plupart des grévistes proviennent des grandes villes comme Liège ou Charleroi, où des actions et concentrations ont été annoncées, a relevé Pascal Chardome (CGSP, socialiste). La CSC (chrétien) n’avait aucun écho de fermetures d’école, mais bien d’assemblées générales d’information ainsi que de problèmes consécutifs à la grève des transports en commun. Pas mal de militants participent à des distributions de tracts dans les grandes villes (Charleroi, Liège, Tournai, Verviers, notamment), selon Eugène Ernst (CSC-Enseignement). Très peu d’échos remontaient vers les centrales syndicales concernant Bruxelles. Dans l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, aucune situation problématique n’avait encore été signalée en milieu de matinée. Aucun mot d’ordre général n’avait d’ailleurs été lancé, relevait-on au cabinet de la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet. A part l’un ou l’autre délégué syndical absent, l’enseignement catholique lui non plus ne semblait pas très touché. « Il n’y a rien de très significatif, même si l’un ou l’autre mouvement çà et là ne reste pas à exclure », commentait-on au SeGEC, la coupole de l’enseignement catholique. (VIM)

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