L’avocat de la mère porteuse de Baby D. demande l’acquittement

(Belga) La mère porteuse qui a mis au monde Baby D., et son compagnon doivent être acquittés de la prévention de traitement dégradant de l’enfant. « Il n’est absolument pas question de vente de l’enfant », a plaidé vendredi Claudia Van der Stichelen, l’avocate de la mère porteuse, devant le tribunal correctionnel d’Audenarde.

Le ministère public avait requis huit mois de prison avec sursis pour elle et son compagnon. Selon le procureur, cette affaire ne traitait pas de maternité de substitution mais bien d’argent. « Ce dossier traite bien de maternité de substitution », a réagi Claudia Van der Stichelen. « Il n’est absolument pas question de vente de l’enfant. Ma cliente voulait que l’enfant puisse grandir dans une famille heureuse. Elle était convaincue que c’était légalement permis. Elle souhaitait avoir une relation amicale avec les parents et pouvoir voir l’enfant de temps à autre dans le futur. En outre, elle souhaitait seulement être remboursée pour les frais qu’elle avait engagés. » Il était question d’un paiement de 8.000 euros pour les parents belges. « La première tranche de 3.000 euros a été versée alors que la grossesse était déjà assez avancée, ce qui prouve que cette démarche n’avait pas été réalisée pour de l’argent. Quand il est apparu que ça n’allait pas entre les futurs parents belges et qu’il ne s’agissait pas d’un couple ne pouvant pas avoir d’enfant, ma cliente a alors coupé les ponts avec eux. Elle a remboursé les 3.000 euros, bien qu’elle avait déjà engagé des frais. Quant aux parents néerlandais, il y avait bien un lien amical et il n’était certainement pas question d’une vente », a déclaré l’avocate, qui a donc demandé l’acquittement. Après la pause de la mi-journée viendront les plaidoiries des avocats des autres prévenus. (PVO)

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