L’attentat au Pakistan est le résultat d’un « mauvais choix, de haine et de guerre »

(Belga) Le pape, à la fin d’une visite pastorale en Sardaigne, a dénoncé dimanche « le mauvais choix, un choix de haine et de guerre », après le double attentat suicide commis devant une église à la sortie de la messe au Pakistan.

« Aujourd’hui, au Pakistan, pour un mauvais choix, un choix de haine et de guerre, 70 personnes sont mortes: cette voie n’est pas la bonne, elle ne sert à rien », a assuré avec gravité le souverain pontife devant des milliers de jeunes à Cagliari. Il a appelé la jeunesse à « bâtir un monde meilleur, un monde de paix » à ne pas faire « des choix erronés qui visent à la destruction ». L’attaque, qui n’avait toujours pas été revendiquée dimanche, est la plus sanglante jamais menée contre la minorité chrétienne au Pakistan, selon les autorités locales. Le double attentat a visé l’Eglise de tous les Saints de Peshawar, la principale ville de la province de Khyber Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest du pays à la fin de la messe dominicale. Le pape François a achevé dimanche soir une visite pastorale d’une journée en Sardaigne, en s’adressant à la jeunesse de l’île, fortement touchée par le chômage (18% de l’ensemble de la population active, 51% chez les jeunes), qu’il a exhortés à « se fier à Jésus », qui avait toujours été « un compagnon fidèle » pour lui. Il a également profité de cette visite pour dénoncer l’argent, cette « idole » qui commande tout, au centre d’un système économique injuste, et qui apporte « souffrance » et absence de dignité. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire