L’association Ex-Aequo propose désormais des permanences pour dépister le VIH

(Belga) L’association francophone de prévention du Sida Ex-Aequo a ouvert le 16 septembre à Bruxelles les premières permanences pour dépister le VIH et la syphilis. Le but est d’instaurer un réflexe de dépistage et ainsi diminuer la période à risque de « contagion anonyme », annonce l’association mercredi dans un communiqué.

Avec le projet Test-Out, Ex-Aequo organise les premières permanences pour le dépistage du virus du Sida et/ou de la syphilis. L’originalité du projet réside dans la mise à disposition de locaux à horaires fixes pour les actions de dépistage. En effet, des dépistages mobiles avaient déjà été organisés en mai dernier, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, l’Inami, l’association Médecins du Monde et la plate-forme de prévention contre le Sida. Par l’instauration de permanences, Ex-Aequo veut prendre les devants et inciter les autres acteurs à suivre son exemple. Michael François, porte-parole d’Ex-Aequo, insiste également sur la « démédicalisation » de Test-Out. Les dépistages sont effectués non par des médecins mais par les membres de l’association, qui ont au préalable été formés pour encadrer au mieux les personnes dépistées. Un médecin est toutefois joignable à tout moment, même s’il est physiquement absent. Une absence qui permet de toucher un autre public, comme celui des hommes ayant des rapports homosexuels mais ne s’identifiant pas comme tels (HSH), selon Ex-Aequo, qui précise que les HSH ne fréquentent pas les structures de dépistage classiques. Outre les HSH, l’association cible également les jeunes et les homosexuels pour instaurer chez eux un réflexe de dépistage après un comportement à risque. (Belga)

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