L’armée française riposte et tue plusieurs personnes armées en Centrafrique

(Belga) Les soldats français ont tué jeudi à Bangui plusieurs personnes à bord d’un pick-up, qui avaient ouvert le feu dans leur direction et sur des civils, a indiqué vendredi à Paris l’état-major des armées.

Jeudi « à l’aube, un pick-up armé a ouvert le feu à trois reprises en direction de ces civils et des troupes françaises. A la troisième ouverture du feu, on a riposté et on a détruit le véhicule », a indiqué le porte-parole de l’état-major. Selon la même source, ce type de pick-up, équipé d’une mitrailleuse à l’arrière, compte habituellement quatre à cinq occupants. L’incident n’a fait « aucun blessé » parmi les civils et les soldats français. Après les premiers accrochages entre bandes armées, jeudi vers 3H00 du matin, des civils centrafricains se sont rapprochés par centaines de l’aéroport de Bangui pour bénéficier de la protection des troupes françaises qui y sont déployées. Ils étaient environ 2.000 dans la journée de jeudi. Le président François Hollande a annoncé jeudi soir une action militaire immédiate de la France en Centrafrique, après le vote du Conseil de sécurité de l’ONU donnant mandat à une force africaine pour rétablir la stabilité dans le pays avec le soutien des forces françaises. Au moment de l’incident de jeudi matin, 650 soldats français étaient déployés à Bangui, dont environ 400 à l’aéroport. Quelque 92 morts et 155 blessés, par arme blanche ou par balle, ont été enregistrés dans un hôpital de Bangui depuis le début d’une vague de tuerie jeudi dans la capitale centrafricaine, selon un bilan établi vendredi par la mission sur place de Médecins sans frontières (MSF). (Belga)

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