L’armée espère obtenir l’aval du gouvernement en 2018 pour l’achat d’un nouveau chasseur

(Belga) La Défense espère obtenir en 2018 du prochain gouvernement l’autorisation d’acquérir un nouvel avion de combat pour succéder aux F-16 vieillissants à partir de 2023, année de la fin de vie prévue des premiers exemplaires de cet appareil, ont indiqué jeudi des responsables militaires, sans chiffrer le montant possible de cet achat.

L’état-major de l’armée souhaite maintenir à l’avenir le même niveau d’ambition que celle actuellement assuré par les F-16 – à savoir de deux à quatre avions disponibles pour la défense du territoire, avec la capacité « expéditionnaire » de déployer dix chasseurs sur deux bases différentes -, a expliqué l’officier de projet désigné pour le remplacement des F-16, le lieutenant-colonel Steven Lauwereys, lors d’une conférence de presse à Bruxelles. La Défense a adressé début juin à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d’information concernant cinq avions de combat susceptibles de succéder aux F-16. Il s’agit de la première étape, non contraignante, d’un long processus – qui devrait déboucher vers 2018 sur l’acquisition d’un nouveau chasseur, pour autant que le prochain gouvernement s’accorde sur le maintien d’une capacité d’avions de combat. Les cinq agences étatiques auxquelles le RFI a été adressé sont le Joint Program Office (JPO), qui pilote le programme de chasseur F-35 Lightning II construit par le groupe Lockheed Martin, le US Navy PMA 265 pour le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l’Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de l’avionneur français Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39 de Saab et le UK Trade and Investment Defence and Security Organisation (UKTI DSO) du ministère britannique de la Défense pour l’Eurofighter du consortium éponyme. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire